jeudi 6 décembre 2007

Jean-Paul II

Dimanche 2 décembre, a eu lieu la dernière de N’ayez pas peur, Jean-Paul II, au Palais des Sports, à Paris. Perturbé par la grève des transports, le nouveau spectacle de Robert Hossein n’a pas pu se poursuivre, comme cela était initialement prévu, jusqu’à la fin de l’année. Dommage. Il était à l’affiche depuis le 21 septembre dernier.

x
Après Ben Hur, il y a un an, la Bijouterie du Spectacle a été heureuse et fière de participer à cette nouvelle production de l’équipe de Robert Hossein. Avec, bien entendu, Martine Mulotte à la réalisation des costumes. Ce ne fut pas une mince affaire que de reconstituer – biographie du pape oblige – de nombreuses tenues ecclésiastiques. Auparavant, la costumière avait fait un important travail de documentation, allant même jusqu’à Rome pour y rencontrer l’ancien tailleur du Saint Père. Des tenues blanches de Jean-Paul II, en passant par les soutanes noires des prêtres, les robes rouges des cardinaux et autres habits de religieuses, vêtements civils et militaires, ce n’est pas moins de 370 costumes qui furent ainsi créés pour l’occasion. Les uniformes des gardes suisses, trop compliqués à réaliser, ont été loués en Italie.

De son côté, la Bijouterie du Spectacle a été sollicitée dès le début de l’année pour fournir une partie des croix pectorales et des bagues destinées à être portées par les cardinaux et les évêques. En dépit d’une importante collection de crucifix en tous genres, force nous fut de constater que nous ne pouvions satisfaire totalement à cette demande. Martine Mulotte a donc fait aussi appel à la maison Rancati, à Rome, qui dispose d’un impressionnant stock de bijoux ecclésiastiques. Quant à la croix et l’anneau papales, très caractéristiques, il n’a pas été possible d’en trouver de semblables. Un artisan parisien a été chargé de les réaliser tout spécialement.
x
Passons sur les nombreuses péripéties qui ont accompagné la réalisation de cette vaste garde-robe. Retard des fournisseurs, fermetures de nombreuses boutiques durant l’été, disparition de la bague du pape, multiples modifications de dernière minute, tout cela n’a pas découragé l’équipe de costumières, habilleuses et couturières qui a su, une fois de plus, être à la hauteur de cet immense défi.
Même si le sujet n’était pas facile – reconstituer sur scène la vie d’un pape - Robert Hossein est allé jusqu’au bout de l’aventure, franchissant une à une les étapes de son chemin de croix, en homme de théâtre passionné et passionnant. Magnifique.

Aucun commentaire: