vendredi 25 avril 2008

Un des bijoux de la Couronne acquis par le Louvre



Un Grand nœud de diamants ayant appartenu à l'Impératrice Eugénie, qui avait été vendu en 1887 avec de nombreux autres bijoux de la couronne, vient enfin d'être racheté par le Musée du Louvre qui avait déjà vainement tenté de l'acquérir chez Sotheby's en 2002. Il devrait prochainement retrouver les autres pièces, de provenances royales ou impériales, exposées dans la galerie d'Apollon.
A l'origine, ce nœud de ceinture aux deux glands, crée par le joaillier François Kramer, avait été offert par Napoléon III à l'Impératrice Eugénie à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1855. En 1864 il a été adapté en broche de devant de corsage (22,5 x 11cm) avant d'être aliéné, vingt plus tard, par la République.
Le louvre, par l'intermédiaire de Christie's à New York, a racheté ce joyau pour 6,72 millions d'euros. Ce montant a pu être réuni en grande partie grâce à la mise à la disposition par les Amis du Louvre de 5 millions d'euros provenant du legs universel consenti par M. et Mme Michel Rouffet.

jeudi 24 avril 2008

Bijoux et costumes romains

 

   Notre amie Martine Mulotte, la chef costumière de tous les spectacles de Robert Hossein, vient de nous faire parvenir quelques photos inédites de Ben Hur (voir message du 5 avril 2007). Nous ne résistons pas au plaisir de les publier, pour la beauté et le réalisme des costumes – ornés de bijoux prêtés par la Bijouterie du Spectacle – et la grâce des modèles.

   Nous avons jugé intéressant de reproduire aussi, ci dessous, quelques portraits de dames de l’antiquité. Ce sont des peintures du Fayoum (réalisées vers les années 98-117 de l’époque romaine). Simplement pour noter qu'en matière de reconstitution historique, aussi bien au cinéma qu'à la télévision, tout est possible à condition de s'en donner les moyens.




mardi 22 avril 2008

Maharadjah de cinéma

Pierre Brasseur dans l’Or du duc

  Dès les années trente, l’Inde a souvent exercé une incroyable fascination auprès des réalisateurs occidentaux. Nous n’entreprendrons pas de faire l’inventaire de tous les films qui ont – à des degrés divers – traité de ce pays. Pour notre part, outre les décors ou le côté pittoresque des personnages, c’est souvent aux costumes que nous avons le plus souvent prêté attention. Un de nos meilleurs souvenirs restant, évidemment, le diptyque de Fritz Lang Le tigre du Bengale et Le tombeau hindou, réalisé à la fin des années cinquante. Même si, avec le recul, on peut s’amuser de l’image idéalisée et un peu stéréotypée sous laquelle on y présente Chandra, le riche et cruel maharadjah d’Eschnapur (interprété par Walther Reyer).
  Le cinéma français n’est pas en reste avec toute une série de films où ces grands princes apparaissent presque toujours sous un aspect caricatural. Avec turbans, diamants et aigrettes. Pour n’en citer que quelques uns, le maharadjah de Dutane (joué par Jean Galland) dans Princesse Tam-Tam de Edmond T. Gréville (1935), le maharadjah de Paripatan (Jean Tissier) dans Les gaietés du Palace de Walter Kapps (1936), celui interprété par Pierre Duncan dans Les aventures d’Arsène Lupin de Jacques Becker (1957), le maharadjah légataire d’un bus en or (Pierre Brasseur) dans L’or du duc de Jacques Baratier (1965) (photo), le maharadjah de Kimpura (Michel Thomass) dans Fantomas contre Scotland Yard d’André Hunebelle (1967), sans oublier Jean-Paul Belmondo déguisé en prince indou dans Le Guignolo.

La Bijouterie du Spectacle a prêté ses bijoux pour ce maharadjah, au théâtre (2005)

lundi 21 avril 2008

Les joyaux de la Couronne de Bohême


Les joyaux de la Couronne de Bohême sont exposés du 19 au 29 avril dans la salle Vladislas du Château de Prague. Un événement, car cela n’arrive que dans des occasions extraordinaires. Cette année, ce sont les 90 ans écoulés depuis la fondation de la Tchécoslovaquie et la réélection du président de la République, Vaclav Klaus.

Cela faisait cinq ans qu’ils étaient cachés dans l’ombre du coffre-fort de la Chambre de la couronne de la chapelle Saint-Venceslas, à la cathédrale Saint-Guy. Il n’en sortent vraiment pas souvent : neuf fois au cours du XXe siècle et deux fois depuis le début de ce siècle. Charles IV, roi de Bohême et empereur du Saint Empire romain au XIVe siècle qui a commandé les joyaux de la Couronne de Bohême pour son couronnement et fait construire le château de Karlstejn pour les abriter, avait émis le vœu qu’ils ne soient exposés que dans les grandes occasions.
Retour sur l’histoire de ces joyaux avec l’historien et directeur du bureau du tourisme de l’administration du Château de Prague, Frantisek Kadlec :
« L’objet le plus important est la couronne. Elle est très ancienne et a été fabriquée avant 1347, probablement en 1346. La pomme impériale et le sceptre sont plus récents. Les originaux que Charles IV tenait dans les mains sont aujourd’hui au château de Hoffburg à Vienne. Au XVIe siècle, Ferdinand 1er commanda une nouvelle pomme et un nouveau sceptre. Le manteau de couronnement est des plus précieux. Il a été commandé par Ferdinand IV pour son couronnement en 1653. L’épée de couronnement est l’objet le plus ancien de la collection. Elle est appelée épée Saint-Venceslas. »

Sortir les joyaux de la Couronne de Bohême de leur cachette bien gardée n’est pas si simple que cela, comme l’explique Petr Chotebor, employé au service de la protection des monuments historiques du Château de Prague qui a participé, vendredi, à l’ouverture de la Chambre du couronnement et de son coffre-fort :

« C’est un lieu fermé au commun des mortels qui ne peut être ouvert, tout comme le coffre-fort, que par sept clés différentes. Les dignitaires qui en ont la garde sont le président de la République, le chef du gouvernement, le président du Sénat, le président de la Chambre des députés, l’archevêque de Prague, le prévôt du chapitre métropolitain et le maire de Prague. »

Les joyaux de la Couronne de Bohême sont comme tous les trésors entourés de légendes. L’une d’elle dit que quiconque usurpera le droit de poser la couronne sur sa tête mourra dans l’année d’après. On raconte que le protecteur du Reich allemand en Bohême Moravie, Reinhard Heydrich, posa la couronne sur sa tête un soir de novembre 1941. Le 4 juin 1942, il décédait des suites d’un attentat réalisé par la Résistance tchèque.

jeudi 10 avril 2008

La couronne d’Isabelle Adjani


Dans l’Express du 8 avril Paola Genone a recueilli quelques confidences d’Isabelle Adjani, notamment à propos de bijoux. Ainsi, à la question « si vous étiez un accessoire de mode ? » l’actrice répond : « Une tiare, pour prendre de la hauteur sur la mode. J'ai adoré porter une couronne dans La Reine Margot et j'ai une passion pour les diadèmes. Malheureusement, je ne peux pas en porter parce que je serais immédiatement repérée par les paparazzi. »

Pour mémoire, le film La Reine Margot a été tourné par Patrice Chéreau entre le 10 mai et le 3 décembre 1993. Les costumes – épurés et vraisemblables – ont été créés par Moidele Bickel qui a reçu, à cette occasion, le César du meilleur costume.
Enfin, la fameuse couronne dont parle Isabelle Adjani a tout spécialement été fabriquée par Madame Bijoux – qui la détient toujours – en utilisant une bâte en laiton achetée chez Janvier-Grusson ainsi qu’un certain nombre de pierres (grenats, perles poires…) tirées de ses collections.


vendredi 4 avril 2008

Un an déjà !


Il y a un an exactement que notre blog existe. Pour le grand plaisir, apparemment, de tous ceux qui nous consultent régulièrement. Soit plus de 3000 visiteurs depuis notre création



Merci de votre fidelité et de vos encouragements

Si vous avez des commentaires, des suggestions, des questions ou des informations à propos de tout ce qui concerne les bijoux, le spectacle et l'histoire, n'hésitez pas à nous contacter.
Nous nous ferons un plaisir de vous répondre
x
01 40 28 43 79