samedi 9 avril 2011

Une collection de costumes disparait dans un incendie


Lionel Digby, le costumier anglais de 76 ans auquel nous avons consacré un article, le 4 février dernier, vient de connaître un drame épouvantable. Il y a une semaine, l'entrepôt où se trouvait sa collection, située dans le Devon, a pris feu, réduisant en cendres les dix-mille pièces que ce passionné avait rassemblées en près d’un demi-siècle de patientes recherches. Parmi les vêtements les plus précieux, un ensemble d’authentiques uniformes de la première guerre mondiale, unique au monde. Cet incendie est d'origine criminelle.

Très affecté par cette perte irréparable – tant pour lui que pour le cinéma - Lionel Digby a confié : "J'ai mis plus de 45 ans à construire cette collection et maintenant, tout est parti, juste en un claquement de doigts. Quelques-uns des uniformes et des costumes que je possédais été vraiment uniques, ils n'en existent aucun autre... Tout est parti en fumée..."
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vendredi 1 avril 2011

Objets et costumes de la maison Peignon aux enchères


La maison Peignon, fondée à Nantes en 1853, en cessation d’activités depuis 2005, vient de disparaître définitivement avec la vente, le 27 mars dernier, des derniers objets qu’elle détenait encore. Depuis le second empire le célèbre costumier s’était spécialisé dans la fabrication, la location et la vente de costumes pour le cinéma, le théâtre, la télévision, les reconstitutions historiques, les bals costumés et les musées. Ainsi, au moment de sa disparition, il disposait d’un stock de près de 20 000 pièces de costumes dont une importante collection de vêtements anciens.
Après la dispersion d'environ 10.000 costumes et accessoires, en novembre 2002, dimanche dernier a eu lieu à Sens l’adjudication du restant de la collection. Soit 231 lots constitués de costumes civils, d’un grand nombre de boutons en tous genres (de livrées, armoriés, cloutés, en verre pressé, en laiton, en cuivre et en diverses matières…), de masques et grosses têtes de carnaval et de différentes pièces d’habillement. Une quinzaine de personnes, pour la plupart des collectionneurs, avaient fait le déplacement.

Une dizaine de lots étaient constitués de bijoux de théâtre (principalement de la première moitié du vingtième siècle). En voici le détail. Lot 175 : Une couronne, deux bracelets de poignet et deux bracelets de bras (décorés de fausses pierres imitation rubis) (adjugés 100 €), Lot 176 : Sept éléments, bracelets, pièce pectorale et collier de style égyptien (décorés de fausses pierres imitation rubis, émeraude et turquoise) (adjugés 140 €), lot 177 : Deux couronnes et deux pendants (décorés de fausses pierres et perles) (adjugé 80 €), lot 178 : Une ceinture et coiffe style Médicis (décorées de fausses perles et strass) (adjugées 80 €), lot 179 : Deux colliers, un bracelet, deux broches, (décorés de fausses perles et pierres multicolores) (adjugé 100 €), lot 180 : Deux diadèmes (décorés de strass et fausses pierres émeraude) et une coiffure (décorée de fausses perles et turquoises) (adjugés 100 €), lot 181 : Une ceinture et coiffe style Médicis (décorées de fausses perles et strass) (adjugées 90 €), lot 182 : Une ceinture et une coiffure de style byzantin (adjugées 80 €), lot 183 : Deux petites couronnes, une ceinture et trois colliers formés de motifs coquilles Saint Jacques (non adjugés), lot 184 : Deux diadèmes (décorés de strass) et un collier (décoré de strass et pierres imitation rubis) (adjugés 80 €).