vendredi 8 février 2008

Les bijoux d'Anne d'Autriche (suite)

Ci-dessus voici un nouveau tableau représentant la reine avec son fameux collier de perles rondes (Ecole française du XVIIe siècle, Château de Versailles)
Outre celui-ci, Anne d’Autriche porte une paire de boucles d’oreilles de perles poires, une croix de six grosses perles poires, et deux bracelets dont - celui qui est visible – est orné d’un grand diamant rectangulaire taillé en table.
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Sur ce portrait la reine Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV, porte elle aussi le célèbre collier d’Anne d’Autriche (Ecole française du XVIIe siècle, Château de Versailles). On remarquera les boucles d’oreilles constituées d’une grosse perle poire suspendue à un diamant, la broche de poitrine en diamants avec une perle poire et les guirlandes de diamants et de perles.
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Sur cet autre tableau d’Anne d’Autriche, encore jeune (Rubens, Musée du Louvre), la souveraine ne porte pas son collier préféré mais une somptueuse parure de diamants et de perles. Notamment un diadème formé d’un rang de diamants taillés en table alternés avec des perles en poire, des boucles d’oreilles composées de trois petits diamants auxquels est accrochée une perle poire. Au devant de corsage, maintenu par un nœud d’étoffe noire, un bijou de poitrine orné d’un très grand diamant taillé en pointe carrée serti dans un cercle de fil d’or où pend une énorme perle en poire. D’une épaule à l’autre se balance une imposante chaîne de grands diamants taillés en table rectangulaires, parmi lesquels se mêlent deux pointes octogonales à faces, tous séparés par deux grosses perles. Enfin, la ceinture se compose d’une ligne alternant diamants taillés en rose et perles. On ignore si ces bijoux ont réellement existé où s’ils sont dus à l’imagination du peintre.

On remarquera que la ceinture se ferme par un flot d’étoffe terminé par deux ferrets métalliques. Ce ne sont pas les fameux « ferrets de la reine » chers à Alexandre Dumas, somptueux joyaux évoqués dans Les trois mousquetaires, mais de simples garnitures d'aiguillettes. En réalité, les ferrets sont des bijoux de second ordre. A sa mort, Anne d’Autriche en possédait trois séries : six avec petits diamants d’une valeur de 700 livres, six avec perles et diamants de 700 livres également, et 18 en or et acier évalués à seulement 60 livres.

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