Pierre Brasseur dans l’Or du duc
Dès les années trente, l’Inde a souvent exercé une incroyable fascination auprès des réalisateurs occidentaux. Nous n’entreprendrons pas de faire l’inventaire de tous les films qui ont – à des degrés divers – traité de ce pays. Pour notre part, outre les décors ou le côté pittoresque des personnages, c’est souvent aux costumes que nous avons le plus souvent prêté attention. Un de nos meilleurs souvenirs restant, évidemment, le diptyque de Fritz Lang Le tigre du Bengale et Le tombeau hindou, réalisé à la fin des années cinquante. Même si, avec le recul, on peut s’amuser de l’image idéalisée et un peu stéréotypée sous laquelle on y présente Chandra, le riche et cruel maharadjah d’Eschnapur (interprété par Walther Reyer).
Le cinéma français n’est pas en reste avec toute une série de films où ces grands princes apparaissent presque toujours sous un aspect caricatural. Avec turbans, diamants et aigrettes. Pour n’en citer que quelques uns, le maharadjah de Dutane (joué par Jean Galland) dans Princesse Tam-Tam de Edmond T. Gréville (1935), le maharadjah de Paripatan (Jean Tissier) dans Les gaietés du Palace de Walter Kapps (1936), celui interprété par Pierre Duncan dans Les aventures d’Arsène Lupin de Jacques Becker (1957), le maharadjah légataire d’un bus en or (Pierre Brasseur) dans L’or du duc de Jacques Baratier (1965) (photo), le maharadjah de Kimpura (Michel Thomass) dans Fantomas contre Scotland Yard d’André Hunebelle (1967), sans oublier Jean-Paul Belmondo déguisé en prince indou dans Le Guignolo.
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