Du 29 novembre 2008 au 26 avril 2009 le musée Galliera, à Paris, présente une exposition intitulée Sous l’Empire des crinolines, 1852-1870 consacrée à la mode du Second Empire "Robes, coiffures, bijoux, accessoires accompagnés de peintures, d’estampes et de photographies… plus de 300 pièces projettent le visiteur au temps où la silhouette féminine est toute en courbes, à l’image des modèles de Ingres. Les robes à crinoline symbolisent l’époque : corsage ajusté sur des épaules rondes, taille étranglée sous une volumineuse jupe faite de mètres et de mètres de moire, taffetas, dentelle, mousseline, tulle… La mode balance entre un style raffiné et un style tapageur aux couleurs criardes, nouvellement apparues dans le textile. Imprimées ou rayées, ces robes voyantes sont parées d’une accumulation d’ornements : volants, franges, guirlandes de fleurs, ruchés de dentelles et de rubans. Les femmes du monde – tout comme les cocottes – changent de toilette jusqu’à cinq fois par jour pour suivre le rythme effréné de la vie sociale : dîners, concerts, spectacles, réceptions… Les bals sont à la mode et les plus courus donnés à la cour de Napoléon III.
L'impératrice Eugénie tenant son fils dans les bras,
sur les marches de la terrasse du château de Compiègne
Octobre 1856 (photo Olympe Aguado)
L’exposition s’ouvre sur une Scène de bal. Mantelets et robes à crinoline sont accompagnés de carnets de bal, d’éventails, de porte-bouquets, de parures de tête… Quelques pièces ayant appartenu à l’impératrice Eugénie et à la princesse Mathilde sont présentées. Le parcours se poursuit avec la Vie moderne qui présente les vêtements de ville comme de villégiature : capes, robes retroussées, boléros, petits costumes (ancêtres du tailleur) ainsi que leurs indispensables accessoires : châles, ombrelles, chapeaux, bottines… La bonne société suit l’air du temps qui est à la modernisation – urbanisme, industrie, chemins de fer… – et part en voyage d’agrément à la montagne, dans les stations balnéaires ou les villes d’eau. Puis sont évoquées la production et la commercialisation des articles de mode. Le Second Empire voit les prémices de la Haute Couture – Charles Frederick Worth crée sa maison de couture en 1857 à Paris – tandis que les Grands magasins sont en plein essor : Au Louvre, Au Bon Marché, Au Printemps… Quant aux Expositions universelles de 1855 et 1867, elles reflètent un Paris vitrine internationale de l’excellence. Le final, avec la présentation de la Joaillerie – Mellerio dits Meller, Morel, Cartier, Boucheron –, consacre brillamment Paris dans son rôle de capitale de l’élégance et du luxe."
10, avenue Pierre 1er de Serbie – 75116 Paris
Tél.: 01 56 52 86 00
Tous les jours sauf le lundi
(de 14h à 18h les jours fériés)
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