dans l'Assassinat d'Henri IV (2008)
Dans la série des articles que nous avons décidé de consacrer à Henri IV, il était naturel que nous parlions des acteurs qui ont interprété le roi le plus populaire de l’histoire, à la fois au grand et au petit écran.
C'est en 1911, sous les traits du comédien Marc Mario, qu'il apparait pour la première fois au cinéma, dans un cours métrage de Léonce Perret intitulé La petite Béarnaise. Puis, en 1937, dans Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque, son personnage est joué par Aimé Simon-Girard. En 1954, il parait dans deux films. Dans le célèbre Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry, interprété par Gaston Rey, d'une part, et dans La Reine Margot de Jean Dréville, représenté par André Versini, d'autre part. Deux ans après, en 1956, on le retrouve dans Si Paris nous était conté, à nouveau mis en scène par Sacha Guitry, mais cette fois avec le visage de Jean Martinelli.
Dès les débuts de la télévision, les réalisateurs s'emparent à leur tour du bon roi. Tout d'abord Stellio Lorenzi qui réalise, en avril 1960, L’énigme Ravaillac dramatique de la célèbre série La Caméra explore le temps. Le souverain est joué par Francis Claude, acteur peu connu jusqu'alors. Remarqué dans cette prestation télévisée et possédant un physique assez proche de celui d'Henri IV, il va en devenir l’interprète exclusif au théâtre et à la télévision. C'est ainsi que, la même année, il est le héros de Vive Henri IV… Vive l'amour de Claude Autant-Lara, puis, en 1964, incarne encore le roi dans Hardi Pardaillan de Bernard Borderie. Enfin, en 1967, il coiffe une quatrième fois le panache blanc dans La bouquetière des innocents, une pièce télévisée réalisée par Roger Iglésis.
Toujours pour la télévision, en 1977, André Pomarat et Marco Perrin endossent à leur tour l’habit royal, respectivement dans Henri IV de Paul Planchon et Richelieu de Jean-Pierre Decourt. Dans deux épisodes de la série Les Grandes conjurations, en 1978, on retrouve encore Henri de Béarn, joué cette fois par François Timmerman (Le Tumulte d'Amboise de Serge Friedman) et Jean-Pierre Bernard (La guerre des trois Henri de Marcel Cravenne). L'année suivante, Henri IV est toujours une valeur sûre du petit écran puisqu'une série complète – en six époques - lui est entièrement dédiée : Le roi qui vient du Sud réalisé par Marcel Camus, où Jean Barney et Henri Virlojeux se succèdent pour incarner Henri, jeune, puis plus âgé.
En 1983 et 1989, encore et toujours pour la télé, Emmanuel Dechartre (Le Chevalier de Pardaillan de Josée Dayan) et Vincent Garanger (Catherine de Médicis de Yves-André Hubert) se glissent, eux aussi, dans les habits royaux.
Finalement, pour le retour du souverain au cinéma, en 1994, c'est Daniel Auteuil qui prête son visage à Henri de Navarre, dans La Reine Margot, le très beau film de Patrice Chéreau. Rôle qui avait été initialement prévu pour Patrick Bruel.
C'est en 1911, sous les traits du comédien Marc Mario, qu'il apparait pour la première fois au cinéma, dans un cours métrage de Léonce Perret intitulé La petite Béarnaise. Puis, en 1937, dans Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque, son personnage est joué par Aimé Simon-Girard. En 1954, il parait dans deux films. Dans le célèbre Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry, interprété par Gaston Rey, d'une part, et dans La Reine Margot de Jean Dréville, représenté par André Versini, d'autre part. Deux ans après, en 1956, on le retrouve dans Si Paris nous était conté, à nouveau mis en scène par Sacha Guitry, mais cette fois avec le visage de Jean Martinelli.
Dès les débuts de la télévision, les réalisateurs s'emparent à leur tour du bon roi. Tout d'abord Stellio Lorenzi qui réalise, en avril 1960, L’énigme Ravaillac dramatique de la célèbre série La Caméra explore le temps. Le souverain est joué par Francis Claude, acteur peu connu jusqu'alors. Remarqué dans cette prestation télévisée et possédant un physique assez proche de celui d'Henri IV, il va en devenir l’interprète exclusif au théâtre et à la télévision. C'est ainsi que, la même année, il est le héros de Vive Henri IV… Vive l'amour de Claude Autant-Lara, puis, en 1964, incarne encore le roi dans Hardi Pardaillan de Bernard Borderie. Enfin, en 1967, il coiffe une quatrième fois le panache blanc dans La bouquetière des innocents, une pièce télévisée réalisée par Roger Iglésis.
Toujours pour la télévision, en 1977, André Pomarat et Marco Perrin endossent à leur tour l’habit royal, respectivement dans Henri IV de Paul Planchon et Richelieu de Jean-Pierre Decourt. Dans deux épisodes de la série Les Grandes conjurations, en 1978, on retrouve encore Henri de Béarn, joué cette fois par François Timmerman (Le Tumulte d'Amboise de Serge Friedman) et Jean-Pierre Bernard (La guerre des trois Henri de Marcel Cravenne). L'année suivante, Henri IV est toujours une valeur sûre du petit écran puisqu'une série complète – en six époques - lui est entièrement dédiée : Le roi qui vient du Sud réalisé par Marcel Camus, où Jean Barney et Henri Virlojeux se succèdent pour incarner Henri, jeune, puis plus âgé.
En 1983 et 1989, encore et toujours pour la télé, Emmanuel Dechartre (Le Chevalier de Pardaillan de Josée Dayan) et Vincent Garanger (Catherine de Médicis de Yves-André Hubert) se glissent, eux aussi, dans les habits royaux.
Finalement, pour le retour du souverain au cinéma, en 1994, c'est Daniel Auteuil qui prête son visage à Henri de Navarre, dans La Reine Margot, le très beau film de Patrice Chéreau. Rôle qui avait été initialement prévu pour Patrick Bruel.
dans Vive Henri IV...Vive l'amour (1960)
2 commentaires:
Savez-vous où il est possible de se procurer ces téléfilms sur notre bon roi ?
Merci d'avance :-)
Peut-être qu'en cherchant sur internet il vous sera possible de trouver quelques pistes. Certains anciens téléfilms sont également accessibles via l'Institut national de l'audiovisuel (INA).
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